Don du vivant, l'autre don d'organes
Le don d'organes du vivant concerne surtout les reins
En France, le prélèvement d’un organe sur un donneur vivant se pratique surtout pour le rein (234 cas en 2007). Comme on en a deux, on peut en donner un et vivre avec celui qui reste. Parfois, on peut aussi prélever une partie du foie ou un poumon, mais l’opération est beaucoup plus délicate, c’est pourquoi l’Agence de la biomédecine n’encourage pas le développement de ces prélèvements.
Avant tout, il faut avoir un lien familial très proche avec le malade : parent, frère, sœur ou enfant. La loi permet aussi de prendre en compte les grands-parents, les oncles et tantes, les cousins germains, le mari ou la femme, ou toute personne vivant depuis au moins deux ans avec le malade. Mais en dehors de cette liste, aucun don d'organes de son vivant n’est possible.
Ensuite, comme n’importe quelle greffe, il faut que le donneur et le receveur soient le plus compatible possible (même groupe sanguin…). C’est d’ailleurs pourquoi ce sont les membres de la famille très proche, génétiquement très semblables, qui sont les mieux placés pour donner.
Enfin, il ne suffit pas d’être volontaire. Il faut suivre tout un parcours au cours duquel on vous informe, on vous fait passer des examens de santé et on soumet votre candidature à un comité d’expert (appelé « comité donneur vivant »). Tout ça pour vérifier que vous avez bien compris les enjeux et les risques de l’opération, mais aussi pour s’assurer que vous n’avez pas subi de pression de l’entourage, que vous êtes bien libre de votre choix.
(source:ABM)